Aujourd’hui, je vais essayer de répondre à une question que l’on me pose très souvent, à savoir : dans quel ordre lire mes romans ? Ce sera l’occasion de revenir rapidement sur chacun d’entre eux.

À ce jour, j’ai publié dix romans BDSM, et un roman sur un tout autre sujet, dont je parlerai un peu plus tard.
Il y a, je pense, plusieurs façons de lire un auteur. Me concernant, parmi ceux que je suis régulièrement, je lis en général, chaque nouveau titre à sa sortie. Mais pour les titres plus anciens, ça peut se révéler assez aléatoire, et je reconnais qu’il n’est pas agréable de commencer un livre et de réaliser qu’il fait partie d’une suite de romans, prévue pour être lue dans un ordre précis.
Ou lorsqu’il s’agit de personnages récurrents, de découvrir l’évolution de leur relation dans le désordre, même si à côté de ça, les intrigues n’ont pas de lien entre elles.
Je comprends donc très bien ce questionnement.
Parmi mes romans, deux sont vraiment liés, L’Éveil de l’Ange, le tome 1, et L’Envol de l’Ange, le tome 2. Certaines de mes lectrices m’ont dit avoir commencé par le second tome, et ne pas avoir trouvé ça gênant, mais ça reste une histoire qui évolue entre deux personnages, et je conseille tout de même de les lire dans l’ordre.
Deux autres ont également un lien : Devenir Sienne et Marquée au Fer. Toutefois, il ne s’agit pas d’une suite, mais plutôt d’un spin-off, ou “série dérivée”. “Marquée au Fer” raconte l’histoire de Hantz et de Laura, des personnages “secondaires” de Devenir Sienne. L’action se passe sur la même période, et certaines scènes en commun sont décrites dans les deux romans, mais depuis des points de vue différents. On peut donc lire l’un et l’autre indépendamment, peu importe l’ordre de lecture.
Mon recueil de nouvelles : “Parfums d’elles”, à aussi une particularité. Chacune de ces nouvelles raconte la suite de l’histoire d’une soumise, rencontrée dans un précédent roman. Il y a donc deux approches possibles:
Soit mon univers vous est inconnu et c’est une façon de découvrir mes personnages et mon style. Cela vous donnera l’envie, ou non, de savoir comment ont débuté certaines de ces histoires.
Soit au contraire, vous prévoyez de lire tous mes romans. Il est alors préférable de lire Parfums d’Elles, après les autres, pour ne pas être spolié sur l’évolution de chacune de ces soumises.
Ces précisions apportées, j’ai bien conscience de ne pas avoir vraiment répondu à la question. Je dirai, encore une fois, que plusieurs approches sont possibles.
Soit vous êtes vraiment ouvert au BDSM et avez dans l’idée de tous les lire : dans ce cas, je vous conseillerais plutôt de le faire dans l’ordre dans lequel ils ont été écrits.
Je pense, et on me l’a plusieurs fois dit, que mon style et ma façon d’écrire avaient évolués au fil des années. J’imagine que la lecture sera plus fluide et plus agréable, en passant de l’un à l’autre en suivant la chronologie d’écriture.
Si vous êtes plus hésitant et que vous cherchez par lequel de mes romans commencer pour vous faire une idée de mon écriture. Mais aussi de mon univers BDSM, et de la façon dont j’y mets des mots, alors tout dépendra de votre ouverture d’esprit, de vos aspirations et de votre sensibilité.
Pour vous aiguiller, je vais reprendre les titres un par un. Mais plutôt que de lire le résumé que vous trouverez facilement sur la quatrième de couverture, je vais surtout évoquer le contexte de chaque livre et à quel lecteur, lectrice il parlera le plus.
Pour celles et ceux qui les ont déjà lus, n’hésitez pas à laisser vos avis et recommandations de lectures en commentaires. Après tout, je ne suis peut-être pas la mieux placée pour donner ces conseils.
Devenir Sienne est donc mon premier roman, et de façon générale, celui qui se vend le mieux. Et cela depuis plus de dix ans. Je crois que c’est un peu le genre de livre qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Mais pour lequel on est rarement mitigé.
Il raconte l’histoire d’une employée et de son patron, chacun en couple de leur côté, qui démarrent une relation adultère. Il ne pourrait s’agir que de sexe, mais très vite, l’homme se positionne en dominant, et la femme, à qui la situation convient parfaitement, se soumet.
Il n’est pas clairement annoncé que lui est maître et elle soumise. Les deux personnages sont d’ailleurs novices, et n’ont jamais eu de telles pratiques. Au début, c’est comme un jeu de pouvoir. Toutefois, la “soumise” ne se rebelle pas du tout, elle se complait aussitôt dans ce rôle qu’il lui attribue.
Très vite, les attentes du dominant vont s’élever, et les règles s’instaurer. Il n’y a pas de “demande”, de cérémonie de collier, de contrat ou quoi que ce soit. La relation évolue naturellement dans ce sens, allant de plus en plus loin.
Dans ce roman, il y a beaucoup de sexe et de scènes assez crues, sans pour autant être vulgaires, du moins je l’espère. Assez vite, d’autres personnages entrent en jeu et j’évoque la pluralité. La soumise est prêtée aussi bien à des hommes qu’à des femmes.
Au fil de l’histoire, le SM entre aussi en jeu avec l’apparition de Hantz, personnage particulièrement dur et très exigeant qui, je le sais, ne plaît pas à tout le monde.
Si vous n’êtes pas adepte des scènes de sexe trop fréquentes, et que le SM ne vous attire pas, alors je vous conseillerais de ne pas commencer par celui-là.
Par contre si vous cherchez un livre davantage orienté sur l’action, que sur la psychologie des personnages et les réflexions sur la soumission, alors n’hésitez pas.
C’est également un livre qui peut se lire facilement à deux. J’ai eu plusieurs retours en ce sens. Une soumise qui en faisait la lecture à haute voix à son maître, soir après soir. Lui, l’interrompant au gré de ses envies. Ou un couple novice qui se lisait des passages, chacun leur tour, également à haute voix, pimentant ainsi leurs soirées, et s’initiant doucement à la domination et à la soumission.
Ce livre est celui qui se prête le mieux à cet exercice, car il n’y a pas vraiment de longueur entre les scènes d’action.
Je sais aussi, par les retours que j’en ai, que c’est un livre qui plaît particulièrement aux hommes.
Certaines de mes lectrices, me disent ne pas savoir comment aborder le sujet du BDSM dans leur couple vanille. Il peut donc être un livre à offrir pour lancer le sujet.
L’Esclave est un roman qui, comme son nom le laisse entendre, pousse un peu plus loin la notion de soumission. Léna s’offre à un maître de façon pleine et entière, sans aucune limite. Elle vit constamment chez lui, n’a aucune liberté, aucun libre arbitre, et se complait dans ce don inconditionnel d’elle-même qu’elle lui fait.
Ce roman est souvent cité parmi “les préférés” de mes lecteurs et lectrices. Toutefois, je ne le conseillerai pas forcément pour une découverte du BDSM. À moins d’avoir déjà une idée très précise de cet univers. En effet, pour beaucoup, et je le comprends, le BDSM est une façon de pimenter sa vie sexuelle, c’est un échange entre les deux partenaires et d’une certaine façon, ça doit rester un plaisir pour l’un comme pour l’autre.
J’imagine que ce roman peut heurter certaines pensées féministes, même si nous sommes bien d’accord que la soumission dans le BDSM reste un choix, et une grande liberté de vivre ce que l’on souhaite vivre, au plus profond de soi.
Ce livre à beaucoup de sens pour moi, j’en parle dans l’épisode qui lui est dédié. Il est l’expression d’un fantasme, qui n’a pas vocation à être réalisée, mais qui reste très symbolique.
C’est un roman que j’ai d’abord écrit pour mon Maître. Il exprime beaucoup de choses qu’il faut lire entre les lignes.
Parmi les critiques, je relève l’incompréhension de certains lecteurs et lectrices face à la volonté de Léna, de s’offrir comme elle le fait, à un maître jugé comme “n’ayant rien fait pour mériter ça”.
D’autres trouvent dommage de rester dans le “cliché” de la femme soumise à l’homme, qui domine. À ceux-là, j’aurai envie de poser la question : mais pourquoi lire un livre intitulé “L’esclave”, dont le résumé est clairement explicite, si on a une aversion pour ce type de relation?
D’autres encore l’apprécient, mais le trouvent tout de même, trop dur psychologiquement.
Dans aucun de mes romans, vous ne trouverez de soumises rebelles ou de maîtres laxistes et joueurs.
Toutefois, et heureusement, ce ne sont là qu’une minorité de retours négatifs. La plupart sont vraiment élogieux et me touchent énormément.
Comme d’autres de mes titres, L’Esclave nécessite une assez grande ouverture d’esprit et une attirance pour le BDSM, même lorsqu’il va au-delà du jeu.
L’Éveil de l’ange est celui que je recommande, généralement, pour commencer à me lire et surtout, pour un premier regard sur mon univers BDSM.
L’histoire se met en place progressivement. Solange est complètement novice et n’a aucunement l’intention de s’initier au BDSM, lorsqu’elle rencontre un homme. Celui-ci l’embauche pour rédiger un livre sur son vécu de maître.
L’histoire se partage entre la relation de Solange et de Tristan, et les récits de celui-ci qui amènent des scènes BDSM variés et globalement assez crus. Peu à peu, Solange se sent attirée, non seulement par Tristan, mais aussi par cet univers.
Dans ce roman, j’essaie d’approfondir l’aspect psychologique de la condition de soumise. L’évolution de son état d’esprit et de ses sentiments. Ses hésitations, ses doutes, ses envies. Ce qu’elle ressent lorsqu’elle découvre enfin les gestes, les positions, les ordres, l’excitation, mais aussi l’exigence de Tristan, la frustration et la crainte de le décevoir.
Il est assez intéressant de regarder de près les commentaires laissés sur un même titre.
Sur Amazon, je relève par exemple cette phrase :
“Ce 3ème livre est plus « accessible » que les précédents. Les scènes de sexe ne sont pas autant hard ou sadomasochistes.”
Et une autre :
“Le livre est dans la ligne des précédents fort bien écrits et allant à l’extrême du SM.”
On remarque bien comme l’interprétation d’un livre est propre à chacun et combien il est important de se faire sa propre opinion.
Personnellement, je l’ai écrit en essayant de ne pas y intégrer beaucoup de SM. Mais par SM, j’entends vraiment la douleur physique, et pas les pratiques “hards”.
L’envol de l’Ange est donc la suite de L’éveil de l’Ange.
Je commencerais par citer un des commentaires laissés à propos de ce livre :
“Ai-je aimé ou pas ? Je n’en sais rien et c’est troublant. Et finalement, c’est le propre d’un roman de qualité : le trouble qu’il nous laisse…”
Dans ce roman, je raconte la suite de l’histoire d’Ange avec son Maître. Les récits de Tristan laissent place à la réalité de sa soumise. J’évoque les bons moments comme des situations plus difficiles. Mon but n’est pas de laisser entendre que les relations BDSM sont toujours roses et heureuses. Ce n’est pas le cas. Il y a un équilibre délicat à trouver et à maintenir.
J’évoque aussi ce que peut être une fin de relation et tous les questionnements que cela induit.
Mon idée avec ces deux tomes était de raconter une relation entière, et de montrer différentes étapes et épreuves auxquelles une soumise peut être confrontée.
Je pense qu’ils sont une bonne approche pour se faire une idée de cet univers même si bien sûr, chacun à sa vision des choses, et la mienne ne sera pas celle d’un autre.
Marquée au Fer est le plus SM de mes romans. Cette fois encore, je vais commencer par un extrait d’un des commentaires, que j’ai reçu à propos de ce livre, car après tout, ce sont mes lecteurs et lectrices qui sont les mieux placés pour en parler.
“Ce bouquin ne va pas vous vendre du rêve ou une illusion fantasmagorique du BDSM. C’est brut, intense et peut être même borderline.”
Il est vrai qu’avec Marquée au Fer, je n’ai pas cherché à faire du commercial ! On ne peut pas me reprocher ça. Comme je l’ai expliqué en préambule, Marquée au Fer reprend les personnages de Hantz et de Laura, découverts dans Devenir Sienne, et se focalise sur leur histoire.
Leur couple est volontairement choquant, elle, très jeune, lui trop dur. Leur relation, trop extrême.
Bien sûr que ça va loin, que c’est dérangeant, parfois malaisant peut-être pour certains. Mais il y a déjà tant de romans conventionnels. J’ai aimé ne pas me mettre de limite. Ne pas chercher à ce que mes personnages plaisent, ou même soient compris.
Il n’est pas évident pour un auteur de trouver le juste équilibre entre ce qu’il souhaite écrire et ce qu’attendent les lecteurs. C’est sans doute celui de mes romans que j’ai écrit avec le moins de filtres. Certains ont adoré, d’autres non, bien évidemment.
Pour moi, il fait partie de mes préférés. J’adore le personnage de Laura.
Hantz est certainement le maître que j’ai le moins essayé de faire apprécier, et pourtant, je sais qu’il fait fantasmer, ou du moins, il fait réagir ! Difficile de ne pas avoir d’avis tranché à son sujet.
Ce roman est donc leur histoire, de son commencement jusqu’à son apogée, peut-être.
Comme le titre l’indique, Laura est marquée au fer, par Hantz. C’est une marque d’appartenance très forte et très symbolique, au-delà de la douleur de l’acte.
Certaines personnes disent ne pas aimer ce roman, car ils ne supporteraient pas de vivre ce que subit Laura. J’avoue ne pas vraiment comprendre. J’adore les thrillers, et pour autant je ne me mets ni à la place du tueur ni à la place de la victime.
Je crois qu’on peut lire un roman SM sans avoir la moindre envie de vivre quoi que ce soit en lien avec cet univers, et c’est d’ailleurs souvent le cas.
Un roman reste un roman, il est là pour distraire, pour découvrir de nouvelles choses, pour fantasmer, pour s’indigner, pour ressentir des émotions, positive et parfois négative. Certains font rire, d’autres pleurer, certains sont excitants ou révoltants.
Et c’est finalement bien mieux qu’un livre ennuyant, à mes yeux en tout cas.
Tout cela pour dire que Marquée au Fer est pour un public averti et ouvert d’esprit et qu’il n’est pas nécessaire de se projeter dans le personnage de Laura.
Je le conseille principalement à celles et ceux qui veulent un aperçu de ce que peut être une relation SM, mais aussi, indépendamment, découvrir différentes pratiques qui existent, que ce soit pour s’initier, ou juste par curiosité.
Et bien sûr, je le conseille aussi, à celles et ceux qui ont aimé Devenir Sienne.
Abnégation raconte l’histoire d’un couple BDSM déjà en Lien depuis plusieurs années. L’un comme l’autre ressent une certaine “routine” entre eux. Ils décident de prendre quelques jours, ou quelques semaines (le maître décidera) pour s’isoler dans un contexte adapté, afin de se reconnecter avec l’essence même de leur relation. Le maître demande à Sia, de s’interroger sur le sens de sa soumission, et de l’abnégation qu’elle dit lui porter. Il va la pousser loin, jusqu’à ce qu’elle prenne vraiment conscience qu’elle aussi, à des limites.
Ce roman est issu d’une vraie réflexion sur l’abnégation que mon Maître m’a demandé d’avoir. Je pense que c’est un questionnement utile, voire même indispensable, en tant que soumise. Jusqu’où peut-on aller ? Qu’est-on prête à accepter et à supporter ? Comment réagir face à ses propres limites ?
Une phrase souvent dite par les soumises : “Je suis prête à tout pour vous Maître” est très symbolique, mais peut-on vraiment “tout” accepter ? Faut-il, tout accepter ? Envers et contre tout ? Ma réponse est non, et ce fut très difficile de l’accepter. C’est aussi suite à ce constat que j’ai décidé d’écrire sur ce sujet.
Contrairement à Marquée au Fer, très poussé dans le SM et la douleur physique, cette fois, la soumise sera surtout malmenée psychologiquement.
Je conseillerai particulièrement ce roman à toutes celles qui se posent ce genre de questions, et qui se lancent dans une relation BDSM. C’est d’ailleurs un conseil que j’ai retrouvé dans un des commentaires laissés sur ce livre:
“Toutes les aspirantes à la soumission, toutes les débutantes en soumission devraient lire ce livre… hors de tous fantasmes à la mode ces temps-ci… Elles y trouveraient la réalité intrinsèque de la soumission”.
Il sera aussi intéressant, je pense, pour tout maître désireux d’avoir le regard d’une soumise face à certaines épreuves ou situation qu’il peut être amené à imposer.
Je pense qu’il peut également faire sens auprès de couples installés dans une relation BDSM, qui se retrouvent dans la même situation, et qui cherchent à redonner un nouveau souffle à leur relation.
Avec mon roman Turbulences, j’ai voulu évoquer un large panel de situations, et pas toujours des plus heureuses.
J’ai reçu beaucoup de témoignages de femmes, qui me disaient qu’après avoir lu tel ou tel de mes romans, elles avaient envie de rencontrer un maître, et de vivre une relation forte et puissante, comme je peux les raconter. Et en parallèle, d’autres me racontaient leurs désillusions, leurs mauvaises expériences et leurs difficultés à trouver quelqu’un à la hauteur.
J’ai donc voulu aborder des sujets que je n’avais pas vraiment explorés, comme la trahison, le rejet, le besoin de vivre envers et contre tout, la façon de concilier vie vanille et désir BDSM, et même, la domination féminine et son cheminement.
Ce roman me semble complet et je pense qu’il donne un bon aperçu de différents types de situations et de personnalités.
Je voulais, d’une certaine façon, mettre en garde certaines soumises qui peuvent avoir une vision un peu trop idéaliste du BDSM, et qui malheureusement, feront de mauvaises rencontres. À travers le début de l’histoire d’Anaïs, je tente de mettre en garde contre les relations virtuelles et les dominants profiteurs. Je n’ai pas réellement de conseils à donner, mais c’est important de savoir que les dérives existent.
J’ai d’ailleurs reçu par la suite des témoignages de soumises me disant avoir vécu exactement la même chose. Faute de solution, savoir que l’on n’est pas seule aide parfois à se relever.
Le personnage d’Anaïs peut aussi donner quelques idées, sur les façons de partager ses désirs de soumission, avec un partenaire vanille.
À travers quatre histoires qui évoluent en parallèle, j’ai essayé de proposer plusieurs approches et contextes dans lesquels les lecteurs pourront ou non se retrouver.
Turbulences est souvent considéré par mes lecteurs et lectrices comme le plus “différents” de mes romans. Si vous souhaitez une découverte large et non édulcorée du BDSM, ce roman devrait répondre à vos attentes.
Evidence… après m’être bien éloignée du BDSM que je vis moi même, lorsque j’ai écrit Turbulences, j’ai pensé que c’était le bon moment pour revenir à la source. Évidence est le plus autobiographique de mes romans.
J’ai longtemps hésité à écrire cette histoire, et à la façon de la raconter. Je savais que certaines scènes auraient un goût de déjà lu, car j’ai souvent glissé des souvenirs des moments vécus dans mes autres livres. Pour celles et ceux qui trouvent que je me répète dans ce livre, vous savez désormais pourquoi. Ce n’était pas par manque d’inspiration.
Ce livre raconte donc mon histoire, une novice qui rencontre un maître expérimenté et qui se donne à lui. Ma découverte d’un cheminement compliqué et la confirmation que ce n’est pas un jeu. Du moins, ça ne l’est pas, ni pour Lui, ni pour moi. C’est notre façon d’être et de vivre le BDSM.
Bien sûr, je ne parle pas de tout, entre ces lignes. J’ai gardé pour moi, et pour nous, bon nombre de situations. Mais je pense que ce livre peut donner un bon aperçu de ce que peut être une “belle histoire BDSM”.
Certains commentaires ou retours, venant de personnes ne sachant pas que c’était une histoire personnelle, m’ont laissé entendre que “dans la vraie vie, ça ne se passe pas ainsi” et que “ce n’est qu’un roman”. Ce qui m’a fait sourire.
Chacun sera libre de le lire comme il l’entend, comme une fiction parmi d’autres, ou en conscience que tout cela a bien été vécu.
Mais quoi qu’il en soit, pour mon maître et pour moi, ce roman a bien sûr une place particulière.
Parfums d’elles est un autre format. En effet, j’ai eu envie d’essayer d’écrire des nouvelles. Mais plutôt que d’inventer des histoires, j’ai voulu revenir sur celles déjà écrites. Et de “donner des nouvelles” des soumises, dont j’ai raconté les histoires, dans mes précédents livres.
Globalement, l’action se passe quelques années après que nous les ayons laissées dans leurs propres romans. Peut-être quatre ou cinq ans. Que sont-elles devenues ?
J’ai pris beaucoup de plaisir à revenir sur chacune de leurs histoires, et en même temps, je savais l’exercice difficile. Je ne voulais pas “gâcher” le souvenir qu’on avait d’elles. Je sais que parfois, on se fait sa propre idée de l’évolution des personnages de romans, après avoir refermé le livre.
Finalement, les retours sont positifs à ce niveau et mes lecteurs et lectrices ont aimé avoir des nouvelles de ces soumises déjà connues ou non.
En effet, si vous lisez ce livre avant les autres, ou sans les avoir tous lus, il est bien possible que vous découvriez ainsi, la suite d’une histoire que vous n’auriez pas encore lue.
Si vous avez l’intention de lire tous mes romans, je vous conseille d’attendre avant de lire celui-ci. Si au contraire, vous cherchez à vous faire une opinion sur mon univers et mon style, alors pourquoi pas commencer par celui-là et ensuite, aller piocher parmi les autres, celui qui concerne la soumise dont vous aurez envie de découvrir la genèse de l’histoire.
J’ajouterai une mention spéciale pour la dernière nouvelle de ce recueil. Elle est liée à mon roman Évidence et donc à moi-même. Mon maître m’a fait l’honneur de bien vouloir l’écrire et elle est donc très particulière à mes yeux.
Plurielles est mon dernier roman BDSM à l’heure actuelle. Il n’a pas été simple à écrire pour moi, car j’ai vraiment dû me projeter dans un contexte qui m’est étranger. Toutefois, je sais que bon nombre de soumises évoluent dans un environnement pluriel et j’avais envie de l’aborder.
Je pense qu’il pourra apporter certaines réponses ou réflexions vis-à-vis de ce que peut être une relation entre un maître et plusieurs soumises. Encore cette fois, je suis allée assez loin dans ce “schéma”. J’ai volontairement poussé la situation dans un extrême.
Le maître vit déjà avec deux soumises à demeure lorsqu’il en choisit une troisième. Avec ce roman, j’ai voulu analyser ce désir de pluralité. La façon dont le maître pouvait gérer toutes ces soumises, et ce qu’elles en pensaient. Comment elles le vivaient. Pourquoi elles l’acceptaient. J’en suis arrivée à mes propres conclusions, bien sûr, tout en écrivant l’histoire.
Ce livre ne fait pas l’apologie de la pluralité. Il l’évoque. Il raconte une histoire, dans laquelle on pourra ou non se projeter, et pose des questions et pistes de réflexion.
Je sais que certaines soumises qui souffrent ou ont souffert de la pluralité d’un maître n’auront pas forcément envie de le lire. Mais encore une fois, il ne s’agit pas ici de “convaincre” que c’est normal dans cet univers, et qu’il faut l’accepter pour être une bonne soumise.
Je pense qu’il montre à travers le personnage de Valentine que c’est un choix de l’accepter ou non.
Je sais que pour certaines soumises, avoir une soeur de soumission est une vraie volonté et un vrai choix. J’ai peu de retours en ce sens alors si c’est votre cas, n’hésitez pas à laisser votre témoignage ou à me l’envoyer en privé.
Je pense que ce roman peut être utile si vous vous questionnez sur la pluralité. Il répondra à certaines de vos questions, si vous êtes tout simplement curieux ou curieuse de la façon dont on peut vivre le BDSM dans ce contexte.
J’en ai terminé avec mes romans BDSM ! J’espère avoir pu vous aiguiller et faciliter le choix de votre prochaine lecture. Tous mes romans sont publiés aux éditions Tabou et sont disponibles sur tous les sites de ventes en ligne et dans certaines librairies.
N’hésitez pas à laisser vos commentaires sur les sites en ligne après lecture, c’est une bonne façon de renseigner les autres lecteurs, et c’est très important pour moi, pour avoir des retours et plus de visibilité.
Avant de vous laisser, je vais quand même vous parler de Sombre folie, mon roman “noir” qui n’est pas lié à l’univers du BDSM.
C’est un peu le roman que j’imaginais écrire un jour, avant de me lancer dans Devenir Sienne, et c’est aussi un peu le roman qu’à pu écrire Solange, pour celles et ceux qui l’auront suivie, jusque dans la nouvelle qui lui est consacrée, dans parfum d’elle. Ou le genre de livre, qu’aime lire Zoé, dans Turbulences.
Sombre folie raconte l’histoire d’une femme dont la sœur à disparue de nombreuses années auparavant et qui est rongée par la culpabilité, car elle aurait peut-être pu éviter le drame. On la suit dans son parcours, entre regrets et recherche de vérité.
Je sais que mes lecteurs et lectrices me suivent, car ils aiment les romans BDSM, mais si vous aimez aussi les thrillers ou romans noirs, ou si vous connaissez des personnes dont c’est le style, n’hésitez pas à le lire ou à le partager. Et si vous êtes curieux de me découvrir dans un autre style, alors ce sera l’occasion de le faire.
J’espère que vous aurez aimé en découvrir davantage sur chacun de mes romans. N’hésitez pas à laisser vos commentaires, principalement sur Instagram, YouTube ou Facebook. N’oubliez pas non plus à aller mettre un petit commentaire, sur Amazon ou tout autre site de vente en ligne, sur les romans que vous avez lu. C’est vraiment très important pour moi.
Je publie un nouvel épisode un lundi sur deux à 18h. Pensez à vous abonner pour ne pas le rater, et à très bientôt.