Extraits

Marquée au Fer (extrait)

« Il la détacha et l’entraîna brutalement sur le lit rond qui trônait au centre de la seconde pièce du donjon. Elle se mit aussitôt en position, la croupe offerte, les seins et la joue collés contre le matelas, les cuisses ouvertes, les mains sur ses fesses, les écartant autant que possible pour ouvrir pleinement son anus.

Hantz lui retira le plug, cracha sur son orifice avant d’ôter sa ceinture, et de déboutonner son jean. Il prenait son temps, sachant que de rester ainsi, ouverte, le cul offert, immobile, dans le silence et l’attente, était comme des préliminaires pour la plupart des soumises.

L’absence de geste, de mot, la position, rien n’était laissé au hasard. Hantz ne laissait jamais rien au hasard. Lorsqu’il s’approcha enfin d’elle, elle lâcha un gémissement, son excitation était à son comble. Il savait qu’elle le suppliait intérieurement de la prendre enfin, de la baiser avec force comme il le faisait toujours. Il caressa quelques secondes l’entrée de son anus avec le bout de sa queue, avant de la pénétrer avec une lenteur calculée.

Il savait que la sodomie était une torture pour certaines femmes, un plaisir pour d’autres et un interdit pour quelques-unes. Il avait appris à s’introduire avec une certaine délicatesse, malgré la taille imposante de sa queue. Une fois entièrement à l’intérieur, il attendait souvent quelques secondes, que le corps de celle qui le recevait s’adapte, et puis il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble.

Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais. Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus.

Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu’elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces.

Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu’il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme. »

Extrait du roman « Marquée au Fer », publié aux Editions Tabou.

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